17 juillet 2008

Le mot de la fin-fin

Je suis bien arrivée (et même pas fatiguée) !
Je pensais que mes soeurs Rébecca et Aanthia venaient me chercher, mais en fait, bonne surprise , il y avait aussi mon frère Tibo et... même ma maman !
Bises à toutes à tous (et cette fois c'est vraiment la fin ;-D )

14 juillet 2008

Le mot de la fin

Salut tout le monde !
Je ne sais pas si beaucoup d'entre vous vont lire ce dernier message, mais je le lance quand meme dans la cyber-immensite...
That's it, voila, c'est la fin, je vous ecris de l'aeroport de Sydney (il est 4 heures du mat'), ou l'internet est gratuit, le pied. J'ai commence hier matin a 5h mon grand voyage de retour (environ 50 heures tout inclus, jusqu'a Charles de Gaulle), passe vaillement plus de 15h dans le bus, rencontre tout un tas de gens en partance pour les JMJ (week-end prochain a Sydney, mon voyage en bus d'aujourd'hui a ete comme un pelegrinage involontaire, entoure que nous etions de cars identiques, pleins de catholiques (une nationalite par bus, on a croise la route d'Allemands, de Francais, de Lithuaniens...).
Que dire, pour le mot de la fin ? Que j'ai ADORE mon temps ici, c'etait formidable, exaltant, et tres enrichissant, surtout interieurement... Je suis un peu triste de partir je dois bien l'avouer, ce matin en longeant la Gold Coast entre Brisbane et Sydney, a voir la mer, tres bleue sous le soleil... tres jaune, j'avais envie de descendre au prochain arret et d'aller faire trempette... mais je suis tres contente de bientot vous retrouver, famille et amis !
Et puis, le fait est que... je rentre tres bientot... mais pas pour longtemps ! En effet, pour ceux pour qui ce serait un scoop, apprenez qu'au 1 octobre commence mon contrat d'assistante de Francais au Pays de Galles... Plein de nouvelles experiences et aventures en perspective, chouette alors !
Voila, fin du voyage et fin du blog*, a tres bientot tout le monde, je vous embrasse virtuellement une derniere fois (avant les embrassades reelles) !

*si la demande est generale, je considererai l'eventualite d'un nouveau blog pour narrer mes aventures galloises... si vous etes interesse, faites-le savoir !

26 juin 2008

Quand même...

... je ne peux décemment pas rentrer en hexagone sans vous avoir parlé un peu du football australien, ça ne serait pas correct !

Donc, oui, me voici revenue, d'Adelaide, de Coober Pedy, de Tasmanie, c'était absolument fomidable/magnifique/incroyable/surprenant/charmant/génial/fascinant/intrigant/excitant/inoubliable (rayez la/les mentions inutiles, selon le lieu), mais je n'ai pas le loisir de tout vous détailler... Tout ce que j'aurai à dire c'est "partez" ! Prenez votre sac-à-dos, et partez, allez faire un petit tour de quelques jours, dormez dans les auberges de jeunesse (j'y ai rencontré des jeunes de 66 ans !), et vous allez faire des rencontres formidables !


Non, je vous faire un petit topo sur le football australien plutôt !


Parce que, si vous avez bien suivi, vous savez qu'avant Adelaide je suis allée voir un match de football australien. Mais qu'est-ce que c'est donc que cette histoire, il y aurait un football différent là-bas ? Eh oui, les américains ont le leur aussi je vous signale ! Donc, en Australie, méfiez-vous, si on vous parle de "football" ou "footy", c'est le football "Aussie rules" (règles australiennes). Si vous voulez parler de notre football européen, il faut parler de "soccer".


La blague classique, à propos du football australien, c'est qu'il n'y a pas de règle ; quand on y réfléchi, c'est un peu vrai ! Je vous raconte, en gros (j'avais pris des photos pour vous aider à visualiser, mais pas de bol, mauvaise manip, j'ai perdu toutes les photos que j'avais prises ce jour-là, il va donc falloir vous concentrer un peu) :

Pour commencer, le footy se joue sur un terrain de cricket, donc ovale. A chaque extrémité, on a deux grands poteaux blancs, du genre de ceux qu'on trouve au rugby, encadrés de deux plus petits poteaux. La balle est ovale, du même genre qu'au rugby, là encore. Chaque équipe est composée de 18 joueurs (oui, c'est beaucoup, mais un terrain de cricket c'est grand), et le but du jeu est assez simple : il faut réussi à envoyer, au moyen d'un coup de pied bien senti, le ballon entre les deux plus grands poteaux. Si vous réussissez à faire ça, c'est 6 points pour votre équipe. Si vous vous loupez et que la balle passe entre un grand poteau et un petit, vous avez seulement un point (et vous avez déçu le public). Pour se faire des passes à la main, il y a une technique particulère (ballon posé dans une main, on lui tape le cul de l'autre, il est censé tourner vers l'arrière), tout comme pour faire un "kick" (là aussi le ballon doit tourner "à l'envers").


Niveau règles, c'est assez simple :


1. Si vous faites une passe au pied à un partenaire, et que celui-ci attrape la balle sans qu'elle ne touche par terre, ou qu'elle ne soit touchée par un joueur adverse (ce qui est plus difficile qu'on ne croit, le ballon à tendance à vous échapper des mains, et il est envoyé très haut et très loin en général), vous avez droit à un "free kick" : vous avez quelques secondes pour vous appliquer sur votre prochaine passe, et les adversaires n'ont pas le droit de vous approcher à plus de 4 ou 5 mètres.


2. Vous pouvez tacler à loisir, aggriper, faire tomber, tout ça pour que l'autre lâche cette foutue balle ; 2 conditions : on ne pousse pas dans le dos, et on ne touche pas au-dessus des épaules. Tout le reste est permis


3. Pas de sang : si vous saignez, vous sortez, et vous ne revenez qu'avec un pansement !

Voilà, vous savez à peu près tout. Ah non, la partie se déroule en 4 quart-temps de 30 minutes chacuns, donc c'est aussi au plus endurant, sur la fin la fatigue peut se faire sentir !


Qu'est ce que ça donne tout ça ? Des matchs très plaisants à regarder (franchement, j'aimerais mieux ça à la télé française que le football européen : 22 glandus qui courent après un ballon rond pour ne pas marquer de but pendant une heure et demi, c'est vraiment inintéressant (pour ne pas dire autre chose) comparé au footy !), un sport qui passionne les foules et qui fait la fierté de beaucoup d'Australiens. Bon, les joueurs ne sont pas à leur avantage sur le terrain, parce que comme c'est quand même assez violent, ils portent tous des protège-dents, ils ont l'air un peu neuneu. Mais vraiment, il y a quelque chose avec le footy, je ne sais pas, c'est resté (croisons les doigts) un sport "à l'ancienne", avec beaucoup de fair-play, les gens vont au stade vraiment pour passer un bon moment, il n'y a pas d'animosité entre supporters des camps opposés (ou très rarement), je ne sais pas comment expliquer, disons que c'est une atmoshpère plaisante, bon-enfant ! Enfin il ne faut pas se voiler la face, il y a de plus en plus d'argent en jeu, et il n'est pas certain que la situation reste comme ça éternellement...


Ce que j'aime beaucoup, c'est que c'est très spectaculaire, assez violent, mais, du moins c'est ce qu'il m'a semblé, la violence est juste un effet secondaire ; l'objectif principal reste le ballon, et c'est en essayant de l'attraper que ça se bouscule un peu. Ce n'est pas, par exemple, comme au rugby, où l'impression générale est que la balle est secondaire, l'objectif principal étant de se rentrer dedans le plus fort possible (si si, c'est l'impression que ça donne, et n'essayez pas de me faire changer d'avis, je suis complètement hermétique aux subtilités du rugby, c'est un sport de brutes de cro-magnon (il n'y a qu'à voir la tête de certain joueurs au bout de quelques saisons...)).

Et puis, comme les matchs sont longs, il peut y avoir des retournements de situation, on ne sait jamais vraiment qui va gagner avant le troisième ou quatrième quart-temps. Ah oui, aussi, un truc rigolo, pour les touches l'arbitre de touche tourne le dos au terrain, et lance la balle en arrière le plus loin possible ! Et après un kick gagnant (6 points), pour remettre la balle en jeu l'arbitre fait rebondir la balle bien fort au milieu du terrain (je rappelle qu'elle est ovale).


Enfin voilà, j'arrête de vous soûler avec ça (mais Aurore tu voulais de la lecture, en voilà !), j'espère avoir été suffisamment claire, si vous voulez il y a quelques vidéos sur youtube, pour vous donner une idée (mais ils ne montrent que les prises de balle spectaculaires)...


Je n'ai que trois mots à dire : Vive le footy ! (et Partez à l'aventure, ce qui fait 7 en fait)


7 juin 2008

Programme

Comme vous le savez, les cours sont maitenant terminés à l'université, depuis plus d'une semaine, et mes jours ici me sont comptés, donc je me suis organisé de petites aventures. J'ai un programme plutôt chargé à partir de maintenant, et je ne suis pas sûre de pouvoir poster très souvent (ni de le vouloir, à vrai dire, je crois que je vais vous laisser tomber les amis !). Voici le menu :

Lundi 9 : je vais voir un match de football australien avec Teus, Margaret et un de leurs petit-fils, Jaime

Mardi 10 : je rends ma dernière dissert, et je passe un partiel sur internet

Mercredi 11 : avion pour Adelaide

Jeudi 12 : bus pour Coober Pedy, ou je passe une nuit

Vendredi 13 : je deviens riche car je trouve une opale énorme, juste comme ça, en baissant le nez à Coober Pedy, la première "ville" productrice d'opale au monde

Samedi 14 : bus pour Adelaide, depuis Coober Pedy

Lundi 16 : avion pour Melbourne

Jeudi 19 : partiel de Japonais, mon dernier examen - le soir je prends l'avion pour la Tasmanie

Mardi 24 : retour à Melbourne depuis Hobart (capitale de la Tasmanie)

Samedi 28 : vol Melbourne/Brisbane


Je reste 15 jours à Brisbane, et puis finalement :

Lundi 14 juillet : bus de Brisbane à Sydney

Mardi 15 juillet : vol Sydney/Hong-Kong, puis Hong-Kong/Paris


Et voilà ! Ca sera fini, snif, snif ! (si vous voulez vous lever tôt et me faire un comité d'accueil, ne vous gênez pas, j'arrive à 7h du mat' (le 16) si tout se passe bien... et je ne sais pas encore si j'aurai le luxe d'un taxi maison, ou si je prends le train... baf, après 16 heures de bus, une nuit dans un aéroport et 24 heures d'avion, ce qui se passe à Paris, ce sera de la bagatelle de toutes façons !)

Mais dès maintenant je peux dire que j'en ai vraiment profité, et de toutes façons ce n'est pas encore la fin à l'heure où j'écris ça, toutes ces nouvelles aventures au programme sont vraiment excitantes, la superbe Tasmanie où tout le monde m'a conseillé d'aller, un avant-goût de l'"Outback" australien avec Coober Pedy et ses mines d'opales, et j'espère bien m'essayer au surf à Brisbane !


Je pense que j'aurai plus de temps pour écrire une fois à Brisbane, ça sera plus calme... quoique, je vais rester la dernière semaine avec ma cousine Julie Morgan, et en général ce n'est pas triste ! Donc voilà, ce n'est sûrement pas le dernier message, mais... peut-être un des derniers. Enfin ne vous inquiétez pas, je trouverai bien le temps d'en faire au moins un en guise de conclusion, juste avant de repartir !

Portez-vous bien, amusez-vous bien, moi j'ai hâte d'être mercredi (bah non, pas mardi, je ferais bien sauter ce mardi-là si je pouvais, les disserts et les partiels ce n'est pas vraiment ma tasse de thé...) ! Bise à tous et à toutes...

A bientôt !

2 juin 2008

Un petit tour de campus

Bon, maintenant que le semestre est fini et que je n'ai plus cours, il serait peut-être temps de vous faire visiter le campus non ?
L'université s'appelle Monash University, et c'est une des plus grosses universités en Australie. Elle a plusieurs campus, dont un en Malaysie et un en Afrique du Sud. Le mien s'appelle Clayton, c'est le plus gros. Clayton campus est absolument énorme, il me fallait par exemple marcher 5 minutes le jeudi matin entre l'échangeur de bus et la salle où avait lieu mon cours (essayez de marcher cinq minutes autour de la Sorbonne-Nouvelle pour voir... vous aurez le temps d'arriver à la vieille Sorbonne (ou presque) !). Il m'a bien fallu une ou deux semaines pour maîtriser l'espace et toujours savoir où j'étais. Une fois au début, j'ai voulu me la jouer aventurière, sans carte, et en fait j'ai fait plus ou moins le tour du campus, ça m'a pris une demi-heure !
Donc, pour vous j'ai pris quelques photos, mais vraiment seulement quelques unes, des lieux qui me concernaient principalement, parce que je pourrais vous en mettre deux cents, et je ne vous aurais pas tout montré !
Donc, à Clayton Campus, on trouve des choses mignonnes, comme the "Arts Library" (la mienne) :



Ou encore the "Science Library" (je rappelle à toutes fins utiles que library est un faux-ami, ça veut dire bibliothèque), notre premier point de ralliement avec Anne (et il y a plus d'ordinateurs dans celle-là que dans la mienne).



Mais Clayton campus est surtout célébre pour.... son MENZIES' (mène-ziz)!



Késaco ? Une horreur d'après-guerre, un genre de grande barre HLM, qui est la pièce maitresse du campus, un bâtiment qui fait plus de 10 étages, qui se balance de plusieurs centimètres les jours de grand vent, qui personne n'aime mais... que personne ne peut toucher parce qu'il est classé au patrimoine !! Bon au moins, avec la météo, ça fait un sujet de conversation inépuisable...



Si jamais ça vous intriguait, Menzies c'est le nom d'un gars, Robert Menzies. Cela dit, sans le Menzies, cela m'aurait pris encore plus longtemps d'apprendre à me repérer : comme c'est le seul haut bâtiment, il suffit de se retourner, de regarder où se trouve le Menzies, et l'on sait où l'on est !
Sinon, voici le petit coin ou nous aimions venir manger avec Anne, du côté des ingénieurs :



Et puis, il y a ça :



Au début je pensais que c'était de l'art contemporain, mais en fait, un jour je me suis arrêtée pour lire le panneau, et pas du tout ! En fait, c'est en fasse du bâtiment pour les étudiants ingénieurs, et ce sont les morceaux d'un pont de Melbourne qui s'est effondré en 1970, tuant 35 personnes. Les chercheurs et les étudiants de Monash ont travaillé dessus pour expliquer pourquoi il s'était effondré, ou quelque chose comme ça.
Ah, et puis il y a la "lemon-scented grass", une pelouse sous les eucalyptus citronnés :



Voyez, elle est toute verte, toute belle, mais c'est parce qu'ils viennent de la refaire. Avant elle était toute jaune, mais ils l'ont remplacée par de l'herbe résistante à la sécheresse. C'était rigolo, quand j'ai vu le panneau je me suis demandé comment ils comptaient faire pousser une pelouse en 10 jours, puis la réouvrir à la circulation... Sotte que je suis ! Ils ont changé la pelouse comme on change une moquette ! Ils avaient de gros rouleaux de pelouse, comme des rouleaux de moquettes à St Maclou (tiens d'ailleurs l'autre jour, j'ai vu l'exact équivalent de Monsieur Meuble : Mr. Furniture !), c'est beaucoup plus efficace (et beaucoup plus cher, je présume).
Je vous épargne le "campus center", où on trouve tout un tas de boutiques, restaurants (de la pizza au "restaurant" végétarien non lucratif géré par les étudiants), librairies, cinéma, épicerie asiatique, salles de conférence, docteur, opticien... En fait tout ce qu'on veut, sauf un dentiste !
Bon, voilà, c'était un tout petit aperçu de là où j'ai passé une partie de mon temps pendant les 13 semaines du trimestre !

Raccourcissez !

Bon, ça fait un moment que je suis ici, et je pense pouvoir maintenant vous aidez à apprendre l'anglais australien (voui, je sais que vous rêvez tous d'apprendre cette variétée méconnue). Niveau prononciation, il faudra attendre mon retour, ça va être dur de vous expliquer, mais globalement il faut changer légèrement la façon de réaliser les voyelles i, a, o, et dans une moindre mesure e.
Cependant le mot d'ordre, qui vous permettra de passer incognito ou presque lors de votre prochaine visite, est : RA-COUR-CI-SSEZ ! Vous comprenez, des mots avec 4 syllabes, ou même trois, c'est beaucoup trop, il faut s'en tenir à deux maximum ! Il y a une légende selon laquelle l'accent australien, c'est l'accent des convicts cockney (les criminels des basses classes originaires de la banlieue de Londres, et condamnés à la déportation), mais "ralenti" à cause de la chaleur.... vous en faites ce que vous voulez hein !

Voici donc, spécialement pour vous, et issue de ma propre expérience (et pas d'un site internet par exemple), une liste non exhaustive et non exclusive des réductions syllabiques à opérer en anglais australien, garanties vraies de vraies, entendues de la bouche d'australiens :

On commence fastoche : bien sûr, ne dites pas "Australia", mais "Aussie" (prononcez tous les "ss" "z", donc "ozi" en phonétique) ; ne dites pas "Tasmania" mais "Tassie" (tazi). Vous avez saisi le principe ? Alors on continue ! A gauche, la version longue, à droite son équivalent "aussie".

Breakfast : Brekkie

Mosquito : Mossies

Sun glasses : Sunnies

Pakenham : Pakie

Vegetables : Vegies

Position (connotation sexuelle, lu dans un cosmo) : Possies

Truck drivers : Truckies


Ce serait trop facile d'avoir toujours le même principe, en mettant zy ou zise à la fin, donc compliquons un peu :


Kangaroo (pouah, TROIS syllabes ?) : Roo (rou)

Comfortable : Comfy

Journalists : Journos


Et, bien sûr, l'inévitable "cuppa" (for "cup of" tea/coffee/milo)... L'autre jour, j'ai demandé à Rieky "Deh yeh want me to boil the kettle for a cuppa ?" (en m'appliquant sur l'accent et tout), et le soir elle m'a dit : "You sounded really aussie when you asked me that question this afternoon". C'est très amusant d'essayer d'avoir l'air aussie quand on parle, mais on ne peut pas le faire tout le temps, c'est fatiguant, il faut être ultra-attentif et conscient de ce qu'on dit et comment on le dit... Tiens, à propos de "cuppa", il y a des australiens qui croient qu'un "cappucino", c'est "a cup of cino" (cuppa-cino). J'aime beaucoup ces petits faits langagiers, c'est très amusant...


Donc, vous voilà prévenus, raccourcissez ! C'est a peu près tout ce que j'ai récolté comme occurences pour l'instant, mais il y en a beaucoup d'autres, malheureusement je n'ai pas toujours mon petit carnet pour les noter (et ma mémoire refuse de faire ce que je lui demande parfois), mais je reste à l'affût, et si vous le voulez je ferais une mise à jour vers la fin si vous voulez, si j'en ai de nouveaux.

29 mai 2008

A great birthday

Si jamais il y a en a qui ont loupé l'info marquante de la semaine, mardi dernier, c'était mon anniversaire ! Je suis maitenant d'un très grand âge, le double de ma plus jeune soeur ! L'évènement a été fêté comme il se doit, et à vrai dire, j'ai vraiment eu une journée d'anniversaire formidable !

Je vous raconte, des fois que ça en intéresse quelques uns... Ah oui, déjà, je remercier tous ceux qui mailée/textotée (ou les deux), c'était vraiment sympa, et j'étais impressionnée par le fait que plusieurs d'entre vous ont pensé au décalage, honnêtement, je croyais que tout le monde allait se réveiller quand ce serait le 27 en France seulement ! Donc, merci tout le monde, déjà en me réveillant ça démarrait bien, plusieurs textos et mails pour me souhaiter mon anniv ! Ensuite j'ai appelé ma môman, ça aussi c'était bien. Cadeau à moi-même, j'ai séché la fac (je n'avais qu'une heure de japonais), et à la place j'ai préparé le tiramisu familial fétiche, comme à la maison, et un vrai gâteau au chocolat (oui parce que utiliser de la poudre de cacao et même pas du vrai chocolat, et mettre les ingrédients dans un bol un plastique puis laisser le robot tout faire, j'appelle pas ça faire de la pâtisserie moi ! - j'ai un gros désaccord sur la question avec la plupart des australiens, même Rieky me trouve arriérée, refractaire à la technologie parce que je fais tout à la main, sauf monter des blancs en neige). Et voilà le travail !


A midi, Teus, Jos et Corrie, ainsi que Bep sont venus manger. J'ai eu des cartes, et même des cadeaux, et j'ai passé un très bon moment à écouter ces frères et soeurs d'un certains âge se chamailler gentiment, c'est très amusants quand ils sont réunis ! On avait à manger pour 15, c'était drôlement bon, et j'ai même eu des bougies à souffler :


En se servant de la fonction "retardateur" de l'appareil photo, j'aime réussi à nous mettre tous sur le cliché, qui est à peu près cadré, mais pas top niveau lumière. Enfin au moins tout le monde sourit !

Et puis ça faisait un mois que je n'avais pas vu Teus, qui est très 'câlins' comme le savent ceux qui l'ont déjà rencontré, alors j'ai eu triple dose (dose normal, + dose de long-time-no-see, + dose d'anniversaire) de hugs !

L'après-midi, j'ai eu un appel de ma mamoe (ma grand-mère maternelle) qui m'a fait bien plaisir, d'autant qu'elle garde toujours la forme apparement.

Le soir, j'avais rendez-vous pour dîner avec... un garçon australien, ouh là là ! Bon, moi je savais très bien qu'il n'y aurait rien d'ambigu, mais j'ai laissé toute ma famille jaser, ça me faisait rigoler, puis après j'ai relaté les remarques qu'on m'avait faites au garçon en question ! Ce fût très sympa, on est allés dans un restaurant hippie végétarien (il est végétarien), où on paye ce que l'on veut en fonction de ses moyens, et de ce que l'on juge hônnete, déjà j'aime beaucoup le concept ! C'était un tout petit bout de restaurant à St Kilda, à l'ambiance très chaleureuse, une cuisine ouverte, la serveuse se buvait une bière entre deux plats, bref, relax quoi, et la nourriture était délicieuse ! C'était même tellement bon que je n'étais pas loin de devenir végétarienne ! Bon voilà, journée et soirée formidables, Mickael (oui, bon, c'est pas de sa faute le pauvre !) me ramène jusqu'à Pakenham, je lui dit attends, je vais te donner un peu de tiramisu (il y en avait pour une légion, et Rieky ne peut pas vraiment en manger des quantités astronimiques à cause du cholestérol et tout ça, alors autant que je ne sois pas toute seule à tout bouloter, même si il est extra-bon !), et là, léger problème : Rieky, qui m'avait dit qu'elle laisserait la porte de derrière ouverte, m'avait enfermée dehors ! Heureusement, sauvée par le tiramisu dans un sens, Mickael était toujours là, et avait une torche, donc j'ai pu aller chercher la clé de secours secrète (ben non, je ne vais pas vous dire ou elle est cachée !), et rentrer dans la maison. Rieky ronflait doucement, quand je suis entrée, mais le bruit l'a réveillée, et elle est venue me demander "mais comment tu es rentrée ???", parce qu'elle savait que la porte était fermée, parce qu'une fois bien au chaud dans son lit elle s'était dit "zut, je n'ai pas ouvert la porte pour Emmy", mais justement, au chaud dans un lit, on a souvent la flemme de se lever... Bref finalement tout est bien qui fini bien, Mickael a trouvé mon tiramisu "awesome !", et j'ai profité de cette magnifique journée d'anniversaire jusqu'à la fin, puisqu'il était minuit quand je me suis couchée !

Avec l'ami Mickael

Et puis en bonus, le lendemain, encore des mails d'anniversaires, et on m'a même chanté de nouveau Happy Birthday quand on a été dîner chez Tony pour ses 50 (il est du 28) ! (allez je suis fair-play, je mets une photo de Tony (et Sarah) meme si c'est un message sur mon anniv')



24 mai 2008

Convertie

Bon, il faut que je vous dise... ça y est, j'aime le Vegemite, je suis perdue, la prochaine étape sera de demander un visa pour résidence permanente !
Voilà, trop tard, je suis restée trop longtemps... et maintenant le matin, je ne peux plus me passer de mon toast au Vegemite, pour bien commencer la journée !
Comment décrire le Vegemite à ceux qui ne connaissent pas ? Hum, tâche délicate... Bon déjà, si vous connaissez un peu l'Angleterre, vous connaissez peut-être la Marmite ? C'est du même acabit. Techniquement, c'est de "l'extrait de levure", mais ça n'avance à rien de savoir ça, et honnêtement, ce n'est pas très engageant... Disons que le Vegemite se présente dans un pot jaune légendaire (cf photo, qui n'est pas de moi), sous forme de pâte marronnâtre.


Les colons Anglais ont amené avec eux la Marmite, qui sévit toujours en Nouvelle-Zelande, mais les Australiens, qui se sentent toujours obligés de tout refaire à leur sauce, l'ont remplacée par le Vegemite. Au départ ils voulaient l'appeler "Pa(r)wil", sur un jeu de mot douteux d'après "Ma(r) might" (Marmite), donc "Pa(r) will" (comprenne qui pourra !). Bon heureusement ça a fini en Vegemite, c'est quand même mieux. Et attention, un australien vous dira que non, Marmite et Vegemite, ce n'est pas du tout pareil, non non ! Le Marmite sent la viande, beurk, tandis que le Vegemite a un bon goût de légumes, miam ! Je nourris des doutes sur la question, mais bon...
Toujours est-il qu'il est de mon devoir de vous prévenir, pour ceux qui n'ont jamais goûté la chose terrible : ne jamais, JAMAIS goûter le Vegemite pour la première en en mettant juste une nichette sur la pointe d'un couteau, c'est risquer fort de s'en dégouter à vie. Non, le Vegemite, surtout la première fois, c'est tout un rituel... Il vous faut une tranche de pain de mie, frais et complet c'est l'idéal. Toastez la tranche au grille-point, pas trop longtemps, mais assez quand même, juste à point. Tant que le pain est encore chaud, étalez une fine couche de margarine (genre plantafin, pas de l'astra, un truc qui se mange et non qui se met seulement dans les gâteaux), puis, voici le moment fatidique, marbrez délicatement le tout d'une fine couche de Vegemite. Fine, j'ai dit, très fine même, et il faut d'y plier, sinon c'est écoeurant, vraiment ! Mais si vous réussissez à trouver la juste dose, l'épaisseur parfaite... c'est divin ! Le mieux, c'est de vous faire préparer la tartine par un spécialiste pour la première fois, sinon, n'ayant pas été elévés au Vegemite, dans un élan de dégoût incontrôlé, vous allez certainement attribuer à ce met délicat des adjectifs fort dépréciatifs peu mérités. Ici tous les enfants sont élévés au Vegemite, vous comprenez, c'est pour ça que tous les Australiens sont grands, beaux et forts ! Il a même une petite chanson qui le dit. Bon, voilà, je suis accro à mon toast au Vegemite du matin.
Cependant je ne suis pas encore une puriste : tout mes jeunes cousins répondent invariablement ou presque, et sur un ton nonchalant, à la question de leur maman "qu'est ce tu veux dans ton sandwich à midi ?", "Veg". Je n'ose pas encore tester le sandwich au Vegimite pour le midi, sur du pain froid ça ne me dit trop rien... C'est trop délicieux le matin pour que je tente le coup, je suis courageuse, mais point téméraire voyez-vous ! Donc, "I play it safe", quand je me fais mon sandwich du midi, j'en reste à des valeurs sûres comme jambon ou cheddar/salade...

Allez zoo !

Samedi avec Sue, Darren, Daniel et Emily nous sommes allés au zoo de Melbourne. Il a fait très beau, donc c'était agréable, cependant cela n'a pas été ma visite favorite jusqu'ici... Premièrement, niveau animaux australiens, je les ai presque tous déjà vus "in the wild", à l'état sauvage, et ça rend les rencontres bien plus excitantes et intéressantes. Donc là, aller les voir enfermés, ou limités dans leur territoire, bon, ça m'a fait une impression moyenne. Pour le reste, les animaux traditionnels qu'on trouve dans les zoos, ben, je ne sais pas, c'est pareil. C'est sûrement super quand on est enfant, d'ailleurs j'ai de bons souvenir de mes visites au zoo de Beauval, mais je ne trouve pas ça très intéressant ni distrayant de les voir enfermés, avec relativement peu d'espace pour évoluer j'ai trouvé (sauf les éléphants qui sont l'attraction phare, ils ont de nouveaux enclos et plus de place). Bon, alors je sais bien, le zoo de Melbourne est limité en espace, quand on est en ville on ne peut pas donner l'espace que l'on voudrait aux girafes, et puis je sais bien que les soigneurs font tout pour que les animaux soient bien, et puis on peut me répondre "oui mais s'ils n'ont connu que la captivité, ils ne savent pas comment c'est au dehors, et de toutes façons ils ne seraient pas adaptés et ne pourraient pas survivre si on les relachait". Je sais tout ça, ce n'est pas la question, mais c'est juste une appréciation personnelle, je n'ai pas trouvé ça formidable. Prenez les singes par exemple, ils nous ressemblent tellement que c'est dur de ne pas faire d'anthropomorphisme, et de ne pas leur trouver des expressions faciales et corporelles humaines, on a tendance a leur attribuer des sentiments humains ! Les gorilles avaient l'air tout pensifs et tout tristes... M'enfin, comme ça maintenant je sais, je n'aime pas aller dans les zoos (enfin je ne dis pas je n'y emmenerai pas mes enfants quand j'en aurais, je suppose que c'est un point de vue qui peut évoluer). Et ça reste une agréable journée en compagnie de mes cousins !
Bon, j'ai quand même quelques clichés à vous montrer, que tout ça n'ait pas été en vain ! Voici donc :
Emily et sa maman Sue

Daniel

Un kangourou qui se la coule douce

Un wombat de près (à l'air triste ?)

Mon gorille pensif (et triste ?)

Une fleur que j'aime beaucoup, parce qu'elle ressemble a un oiseau (j'ai oublie le nom, comme d'hab, si quelqu'un sait...)


Les perroquets flamboyants qui vont me manquer, une fois de retour en Europe (bon en fait le zoo c'est pratique pour les photos, j'essaye depuis le début de vous prendre ces perroquets-là, qui sont partout, mais ils ont tendance à être perchés trop haut ou à s'envoler à mon approche !)

23 mai 2008

J'avais oublié

Je m'occupe bien de vous je trouve, parce que, voyez-vous, je prends des photos spécialement pour vous ; seulement parfois j'oublie de vous les montrer !
Donc, il y a un peu de temps déjà, j'avais oublié de vous montrer deux photos du même paysage à deux semaines d'intervalle.
Le premier jour de notre streettrip (vous voyez, ça remonte !), nous nous sommes arrêtées chez Bep à Poowong. Je ne sais plus si je l'avais mentionné, mais j'avais été choquée de voir le paysage tout cramé à cause de la sécheresse, alors que, il y a cinq ans, les collines autour de Poowong m'avaient paru un paradis pour hobbits, tout verdoyant.
Et bien, dans les deux semaines qui ont suivi le streetrip, il a pas mal plu, et il se trouve que je suis retournée 15 jours après chez Bep pour fêter son anniversaire. Et j'avais pris une photo du même paysage que la première fois, pour vous montrer la différence, en seulement quinze jours de temps ! Donc, voici :
Autour de Poowong, premier jour de du streettrip :



Même endroit, 15 jours et un peu de pluie plus tard :


Vous arrivez peut-être mieux à imaginer maintenant ce que ça peut donner quand c'est c'est complètement vert ? C'est très coquet (m'est avis) !

Back in Pak

Depuis samedi dernier, je suis de retour à Pakenham avec ma chère Rieky ! Bon, en fait, je vous dit ça, je triche, à l'heure actuelle je suis à Coburg North chez Sue&Darren, et leurs deux enfants Daniel et Emily, pour le week-end. Mais sinon mon campement de base est de nouveau à Pakenham. J'aime bien Rieky et tout, mais, ô ciel cruel, nous avons en ce moment une vague de froid matinale, genre 5 degrés la nuit, et je suis obligée de développer des stratégies de sioux pour sortir de mon lit le matin et y rentrer le soir, je suis sûre qu'il fait 10 degrés grand maximum dans ma chambre à Pakenham... Enfin en echange, nous avons de superbes journées, il fait très beau, très bleu, avec un soleil magnifique. A part ça tout va très bien (Madame la Marquise...) à Pakenham !

17 mai 2008

Tentez la pharmacie !

Petit conseil si vous venez vous promenez aux antipodes comme moi : besoin de quelque chose ? Vous ne savez pas où trouver votre bonheur ? Tentez la pharmacie ! Oui, la pharmacie, je ne plaisante pas ! Où est-ce qu'on m'a envoyée faire des photos d'identité en arrivant ? A la pharmacie ! Où trouvez une corde à sauter ? A la pharmacie ! Besoin de chocolat pour Pâques ? D'idées cadeaux ? De bonbons ? Pharmacie ! Et bien sûr, si vous avez mangé trop de chocolat et de bonbons, la pharmacie aura tous les produits et programmes amincissants que vous voudrez... D'après ce que j'en sais, c'est à peu près la même chose aux Etats-Unis (peut-être pire ?). Vous ne me croyez pas ? Voici des preuves à travers la pharmacie de Camperdown (photographiee avec l'autorisation de la gerante) :




(Et, si vous vous inquiétiez pour la santé de nos amis aussies, on peut quand même encore trouver des médicaments à la pharmacie. Il y a toujours un comptoir pour les ordonnances ("prescriptions"), au fond des pharmacies australiennes...)

Une preuve de plus !

Et voilà, encore une preuve de la rapidité avec laquelle la météo peut changer à Melbourne ! Vous savez, les jolies photos des jardins botaniques dans le message précédent ? C'était vendredi, il faisait beau, quelques nuages mais soleil presque toute la journée, et je suis sûre qu'on a atteint les 20°C.
Et le lendemain, samedi : 9°C, journée la plus froide à Melbourne en 31 ans (si j'ai bien compris)...

Haha

Vendredi quand j'ai été me promener en ville, il y avait une sorte de manifestation devant la garde de Flinders Street, avec toutes une (petite) foule rassemblée. Il s'agissait, d'après les panneaux, de réclamer plus d'argent pour les retraités. Bon.

Et puis soudain, les ménagères de plus de soixante ans rassemblées là se mettent à siffler et à youhouer (si, c'est quand on crie "youhouuuuuu !"). Tous le monde se retourne, et qu'est-ce qu'on voit au milieu du carrefour : un retraité bedonnant en train de faire un strip-tease ! Il était vraiment en plein milieu de la route, et il s'est mis en slip ! C'était pour attirer l'attention de la presse je suppose, et il a réussi ! Au bout de quelques minutes, le cordon de CRS présent, constitué d'au moins deux policiers d'après ce que j'ai pu compter, s'est approché, et la presse a suivi, et donc tout le trafic, trams (et il n'y a pas qu'une ligne qui passe à cet endroit de la ville, bien au contraire) et voitures était tout bouché ! C'était dans la presse le lendemain (et sûrement à la télé le soir même, mais je n'ai pas regardé). Ca m'a fait bien marrer !

A part ca j'ai passe une tres bonne journee, il faisait beau, j'ai ete me promener dans les jardins botaniques, j'ai visite trois expo a la NGV, National Gallery of Victoria, je vous mets quelques photos !



14 mai 2008

Accent

Quatre ! Quatre personnes différentes m'ont demandé, après m'avoir entendue parler, si j'étais hollandaise ! Et personne n'a encore pu dire, rien qu'à l'accent, que j'étais française (si si je vous assure, avec certaines personnes c'est évident).
Donc, apparemment, je n'ai pas vraiment un accent français, mais j'ai un accent quand même... Enfin le plus drôle c'est qu'on peut dire que techniquement, je suis moitié hollandaise...
Donc voilà, mon accent me trahit, et le fait que je sois moitié-grande, et moitié-blonde fait le reste je suppose ? Mais quand même, c'est bizarre, et ça me sidère à chaque fois (ce sont toujours de parfaits inconnus qui me posent la question) !

12 mai 2008

Baptisé !

Tout le monde en Autralie connaît Phillip Island et ses célèbres petits pingouins, mais peu de gens savent que juste à côté, il y a une autre île nommée French Island.
French Island, c'est vraiment l'aventure : pas de routes goudronnées, un seul "magasin général", moins de 100 habitants à l'année, pas d'eau courante ni d'électricité (enfin pas comme à la ville). Les gens ici ont leur propres générateurs à essence, leurs éoliennes et capteurs solaires. Il y a entre deux et trois ferry par jour (pas de pont comme pour Philip Island).
Donc, on avait décidé ce week-end, comme Philip Island allait revenir cher et que sans voiture c'était compliqué, de tenter French Island ! Sur l'île il y a une écoferme, qui était une ferme prison jusqu'au milieu des années 70 (enfin on ne l'a pas visitée, c'était juste pour vous informer).
Mais qui donc a été baptisé ? Mon sac-à-dos pardi ! Je vous ai fait un album photo (lien à droite, comme d'hab), et vous m'excuserez, il y a plein de photos de moi, mais c'est parce que je suis très fière de ma petite personne : c'était la première fois que je partais camper avec juste un sac-à-dos ! On a même dû prendre toute l'eau dont on avait besoin (bon, d'accord, ce n'était que 2 jours, mais quand même, c'est lourd !), parce que sur le "terrain de camping", à part un trou avec un siège en plastique par-dessus, le tout pompeusement appelé "toilettes" (mais avec du papier, comme toujours, qu'est ce qu'ils sont bien tenus ces parc nationaux !), il n'y a rien, pas le moindre robinet !

Il y avait 5 km du ferry au camping, et en route on a rencontré un "copper-head snake", un serpent dangereux apparemment. Moi ça ne me fait rien, parce que je suis un peu inculte en animaux dangereux australiens, mais Anne était drôlement effrayée ! On a aussi vu des "bull ants", fourmis taureau, et elles par contres elles ne me rassurent pas... Ce sont d'ENORMES fourmis rouges, avec des sortes de cisailles bien visibles, que je n'aimerais pas voir s'enfoncer dans mon doigt... On n'a même pas réussi à prendre de photos, elles ne sont pas conciliante, notre mannequin fourmi rouge courait trop vite et était plutôt sur la défensive !
Enfin on a passé un très bon week-end, c'était n'importe quoi d'un bout à l'autre, mais moi j'ai adoré ! Il y a autour de l'île, si j'ai bien compris, la plus grosse mangrove du Sud de l'équateur, je vous ai mis une photo mais on ne voit pas tellement bien. Le dimanche matin on a été marcher, le but de la balade étant un ancien "beacon", un truc pour que les bateaux sachent où ils sont... Le paysage était... étrange, mais j'aimais bien les routes de terre, ça faisait, je ne sais pas.. africain ? On s'est un peu paumées en route, mais on a fini par s'y retrouver. L'après-midi on a fait une sorte de tour, avec un guide qui était un dame de l'île, et pour le coup c'était vraiment n'importe quoi... Enfin j'ai vu un koala de tout près, vraiment tout près, je vous mets les photos en dessous, dédicacées à Aurore (je ne peux pas vraiment faire mieux, celui-là j'aurai pu le caresser !).




(French Island possède la plus grosse population de kaola "disease-free", sans maladies ; tous les ans plus de 200 sont capturés pour être renflouer les populations du de l'île principale)

Et puis vous ne savez pas quoi ? Il y avait des dizaines et des dizaines de gros moustiques (les rangers nous avaient conseillé d'amener de l'anti-moustiques), et je n'ai que trois piqûres !
Ce qui est bien quand on amène sa nourriture et son eau, c'est que quand on repart, comme on a bien mangé et bien bu, le sac est plus léger ! J'ai drôlement mal dormi, parce que je n'avais qu'un sac de couchage. Pas besoin de plus ? Eh bien, c'est ce que je croyais, je pensais que les tapis qu'on emène d'habitude en camping, c'était pour les chochottes qui avaient peur que le sol soit trop dur... et bien je crois bien qu'en fait, ça sert à vous isoler du sol, et donc à vous garder au chaud ! J'ai donc peu dormi parce que j'étais frigorifiée, mais m'en fous, ça faisait partie de l'aventure ! Et puis en retournant sur le continent, on a vu un "seal" (je ne sais plus le français... du genre de la bestiole qui frappe des nageoires dans les cirques vous savez ?), et le top du top, c'est qu'une famille d'expatriés de Singapore, avec qui nous avions fait le tour (dés)organisé, nous ont ramenées dans nos banlieues respectives (ils habitent à Balwyn North, comme moi), ce qui fait qu'on était rentrées à l'heure où autrement on serait seulement montées dans le train !
Bon voilà, à super week-end décousu, message blog décousu ! M'enfin vous avez saisi l'essentiel non ?

8 mai 2008

Le temps qui passe et le temps qu'il fait

Sortez-moi de là !
Bon, non, j'exagère... Ce n'est pas que je veuille rentrer tout de suite, mais j'en ai un tout petit peu marre de la météo ici. Melbourne est connue pour le fait que quatre saisons peuvent se succéder en une journée, voire en une heure. Sa réputation en ce domaine n'est plus à faire, et n'est pas volée ! Et malgré la durée de mon séjour maintenant, j'ai du mal à m'y faire (peut-être aussi que c'est plus flagrant maintenant que l'on a quitté l'été) ! Tient d'ailleurs, ça explique peut-être pourquoi les prévisions météo sont si vagues, et souvent à côté de la plaque : même avec tous les moyens modernes, ils sont incapables de prévoir quel temps il va vraiment faire ! Maintenant je crois que j'ai compris : quand ils donnent une température, c'est +/- 5 dégrés...

Exemple concret : samedi dernier, vu qu'il avait fait frisquet la veille, et que je prévois de passer la journée dans la City, je m'habille chaudement (oui, il faut aussi tenir compte de ma température corporelle qui est d'environ dix degrés inférieure à la vôtre, c'est une curiosité de la nature), genre deux épaisseur sous mon gilet, et mon manteau. Bon, en fait, bonne surprise, il fait soleil ! C'est formidable, comme ça je ma visite des jardins de Fitzroy se fait sous le soleil, c'est magnifique, il fait beau, et même doux finalement, à tel point que je retire une sous-couche de vêtements)! Réflexe normal quand on a habité le centre de la France toute sa jeunesse, je me dis : chouette, aujourd'hui il fait et va faire beau ! ... Que nenni ! Quand je suis sortie de (la) prison (oui, j'ai été visité l'ancienne prison de Melbourne ce jour là, c'était super), il faisait tout froid, tout moche, tout gris, et il s'est mis à pleuvoir peu après !
Ou encore aujourd'hui, ce matin en sortant à 7h je me dis, tient, il fait doux aujourd'hui, j'ai peut-être mis trop d'épaisseurs... Et bien j'étais bien contente de les avoir mes épaisseurs, en sortant du cours à 12 h !

Et c'est tous les jours comme ça, ça change tout le temps, et sans prévenir, je ne m'y fait pas, j'en ai marre ! (et non, ce n'est pas juste moi qui fait ma chochotte, j'ai vu sur des forums des gens qui choisissent d'habiter ailleurs qu'à Melbourne à cause du climat justement !)

6 mai 2008

La croûte ne fait pas le pain

Après trois mois (eh oui, déjà !) loin de la métropole, j'avais décidé que j'avais le droit d'avoir envie, de manger, si c'était possible, une vraie baguette. En marge d'une visite de la City (le centre de Melbourne), j'ai donc chassé la baguette prétenduement française. Une des bonnes adresses dans ce registre est supposée être la boulangerie-pâtisserie "Filou's". Les papilles d'avance en émoi, et d'autant plus qu'il faisait un temps de chien ce jour là (je suis arrivée trempée), je déniche donc la petite boulangerie, bizzarrement seul commerce d'un quartier résidentiel, bordélique comme tout mais à l'ambiance bien moins pasteurisée que ce qu'on appelle ici "boulangeries". Et je demande une baguette...
Je n'ai pas pu m'empêcher d'être déçue : ma (demi-)baguette ne ressemblait pas du tout à une baguette, même pas à celle d'un supermarché !


Uli (le cuisinier allemand rencontré durant notre streettrip, pour ceux qui ne suivraient pas) m'avait pourtant prévenue : ici, il est quasi-impossible aux boulangers de trouver les mêmes ingrédients qu'en Europe, ce qui fait qu'il est aussi quasi-impossible de trouver une baguette à la croûte aussi dorée et croustillante qu'en France ! Bon, je goûte quand même... surprise,ça n'est pas mal du tout, le goût est assez proche, ça fait drôlement plaisir à déguster ! J'ai fait goûter à la vendeuse, une française de Lyon qui était là en visa vacances-travail (mais bizarrement elle n'avait pas vérifié le qualité de la baguette !), qui était d'accord avec moi : à 17000 km de Paris, ce n'était pas si mal ! Par contre, elle avait goûté les croissants, et m'a certifié qu'ils étaient bons. Donc, comme j'avais mangé exprès léger le matin pour mieux déguster ma baguette, allez, je me prends un petit croissant : succulent ! Lui non plus n'avait pas tellement l'air d'un croissant métropolitain, mais qu'est-ce qu'il était bon ! Peut-être même meilleur que dans une boulangerie lambda française !


(oui, j'avais croqué un coin pour goûter, avant même de prendre la photo...)

Mais attendez, ce n'est pas fini !Entre la boulangerie et le musée de Melbourne (où j'ai passé 4h ce jour là, même moi je ne savais pas que j'aimais les musées à ce point-là !), il y a tout un tas de restaurants et boutiques de bouffe. L'une d'entre elle s'appelle "Parisienne Pâtés", ou un truc comme ça. Engagée par les confiture Bonne Maman dans la vitrine, je me dis, avec un peu de chance, ils auront un petit bout de vrai beurre salé et ils me laisseront l'étaler sur ma baguette. Point de beurre salé, et comme je faisais tache dans leur boutique chic, ils n'étaient pas vraiment sympas... Je décide, à défaut de beurre, de prendre un petit bout de gruyère (j'aurais préferer de l'emmental basique, mais ce n'est pas assez chic !) pour mon pain. Et puis, soudain, que vois-je ? Des baguettes bien dorées ! Allez, c'est le quart d'heure Que Choisir, je vais comparer ! Je demande donc une demi-baguette, que l'on m'accorde à contre-coeur, et seulement après m'avoir demandé si j'étais française, parce que comprenez-vous, ils ne vendent que des baguettes entières aux locaux. Vu la tête de la baguette, ils doivent avoir trouvé les bons ingrédients, la formule magique ?



Tu parles ! Poudre aux yeux, arnaque, contrefaçon, c'est un scandale ! ! Cette baguette était (vous me passerez l'expression) absolument dégueulasse, certainement pas un goût de baguette, même pas un goût de pain à vrai dire ! Ils ont dû la truffer de composés chimiques pour qu'elle ressemble à une vrai baguette, oui ! C'était tellement décevant que je n'en ai pas mangé plus, elle a fini à la poubelle, et j'ai mis mon gruyère dans l'autre baguette, celle qui, humble, ne s'était pas travestie...

Morale de l'histoire, ce n'est pas nouveau, mais parfois ça ne fait pas de mal de le rappeler : ne vous fiez pas aux apparences, l'habit ne fait pas le moine, et la croûte ne fait pas le pain!




(cependant, le pain est innofensif... par-dessus tout, ne vous fiez surtout pas aux hommes déguisés en Prince Charmant...)

3 mai 2008

Ballarat

Le week-end dernier, ainsi qu'annoncé, nous ne sommes donc pas allées à Phillip Island, mais avons passé notre samedi à Ballarat, et plus précisément à Sovereign Hill. C'est un site très touristique à une heure et demi de train de Melbourne. La petite ville de chercheurs d'or de Ballarat a été reconstituée fidèlement, selon son apparence de la fin du XIXème siècle (ci-dessous le bureau de poste, dédicacé à ma Moman ;-) )



Donc, à Sovereign Hill, on ne trouve point de route goudronnée mais de la terre (ou boue selon la saison), point de voitures mais des calèches, des gens habillés bizarrement (à la mode de l'époque), des soldats anglais tout de rouge vêtus etc. etc.



Il faisait un peu frisquet, et on a eu un peu de mal à avaler le prix d'entrée (c'est VRAIMENT très touristique), mais on a passé une très bonne journée. On a vu les soldats rouges faire feu avec leurs fusils, c'est très puissant ces engins là (d'ailleurs les soldats eux-même ont des boules quies, sinon ils seraient tous sourds je suppose) ! On a visité une mine, à Ballarat c'est là qu'a été trouvée la deuxième plus grosse pépite du monde, la "pépite bienvenue" (quand ils l'ont trouvée ils commençaient à desespérer, on commençait à croire que les filons étaient vides, une telle trouvaille était donc bienvenue --> "Welcome Nugget"). Un jeune homme très séduisant a fondu devant nous un vrai lingot d'or (ça vaut 80 000 dollars), c'était très impressionnant, c'est pas si gros mais une fois refroidi ça brille de mille feux, c'est assez fascinant...



Enfin l'activité principale à Sovereign Hill, le plus amusant, c'est de chercher soit même de l'or dans des sortes d'assiettes en ferraille ("gold panning") ! On y serait restées jusqu'à la fermeture, si une énorme averse ne nous avait pas forcées à aller visiter le musée de l'or (très intéressant d'ailleurs). De toutes façons j'avais déjà les pieds trempés, j'avais glissé dans la ruisseau en allant chercher une pelletée d'alluvions. Et on a trouvé de l'or ! La preuve en image un peu plus bas. Bon, je vous l'accorde, c'est minuscule, ce ne sont que des petits éclats... Mais c'est magique, malgré tous les petits cailloux au fond de l'assiette, qui ont une couleur similaire à l'or, quand c'est de l'or, même si c'est la première fois qu'on en voit sous cette forme, on SAIT, pas d'erreur possible ! Et une fois qu'on en a trouvé un petit morceau, on en veut un autre, et un autre, et si le deuxième est plus gros, on veut le troisième encore plus gros... J'y passerai des journées !



Bon, en fait, il mettent de l'or exprès dans le ruisseau pour les touristes, parce que les vrais chercheurs d'or ont vidé l'or des ruisseaux et rivières de la région en seulement 4 ans, vers 1890 (ensuite ils ont arrêté de jouer chacun pour sa pomme et se sont associés pour aller exploiter en profondeur les filons de quartz mêlé d'or). Mais il reste de l'or à Ballarat, les compagnies de l'époque, avec les moyens d'alors, n'ont en fait extrait qu'un tiers de ce que recèle le sous-sol... Jusqu'à présent, même si depuis quelques années on avait les moyens techniques d'aller chercher plus en profondeur, ça n'était pas rentable. Mais avec la conjoncture actuelle, et le prix de l'or qui monte, c'est devenu intéressant, et depuis peu il y a un nouvel engouement pour l'or australien. Résultat, pendant qu'on se promenait dans Sovereign Hill, juste sous nos pieds, à plusieurs centaines de mètres, on cherchait le métal précieux à coup d'explosifs et de machines ultra-modernes. Fin XIXème, à Ballarat, on extrayait 1 tonne d'or par semaine. Mais quelle quantité d'or est-extraite à présent ? Impossible de le savoir, les compagnies sont muettes à ce sujet, c'est un secret jalousement gardé (parce qu'il vaut... de l'or !)...

1 mai 2008

Après vérification...

... c'est effectivement une spécialité australienne que d'appeler des tongs "thongs". Donc, si on récapitule :

Australie
tongs = thongs
string = G-string

Reste des pays anglophones (ou au moins les principaux, Amérique du Nord et Angleterre, je ne sais pas pour l'Inde et autres) :
tongs = flip-flops
string = thong

Voilà, comme si ce n'était pas assez dur d'apprendre l'anglais standard (c'est même pas dur en fait), je viens vous emmêler les pédales avec l'anglais australien, haha !

30 avril 2008

Crazy aussie (students)

Il fait maintenant entre 14 et 19 degrés la journée, avec des averses de temps en temps et un temps couvert, et j'ai encore vu des étudiants venir en tongs (en anglais c'est thongs, c'est amusant), ça me dépasse...

Ah et je voulais vous faire un quizz sur les japanisation de mots étrangers, mais j'ai été tellement sciée ce matin que je vous donne l'exemple ultime tout de suite ! Contexte : apprendre à demander où se trouvent sur le campus la "kefeteria", ou autre "puuru" (swimming pool, piscine). Un des endroits à trouver s'appelle "éru-éru". Mais qu'est-ce donc que cet oiseau bizarre ? Attention accrochez-vous... c'est le labo de langues, ou Language Lab en anglais, donc LL, donc "éru-éru"... Ils sont incroyables !

29 avril 2008

Le petit béééééébé

Bon, c'est un message famille-famille, mais ma grand-mère a réclamé des photos du petit dernier... Et puis les pitits bébés c'est toujours mignon, non ? Je vous présente donc le dernier-né de la tribu Van de Hoef, Anthony Maximo (âgé de trois semaines sur les photos) !



Admirez le splendide pyjama de travail, cousu dans un t-shirt de sécurité jaune fluo de son pôpa !

Le voici d'ailleurs avec le papa en question :


Et avec sa maman :

N'oublions pas le grand frère Benson (d'un autre papa, mais la même maman) !


Et puis, d'autres petits, vous les avez déjà vus, mais par exemple depuis que Roy marche à quatre pattes et continue à grandir, il a un peu fondu (si si...) :


Et puis Tilly la mignonne, qui me rappelle furieusement ma petite soeur Rébecca quand elle était bébé ! Elle donne l'impression d'avoir déjà une personnalité bien trempée...