30 avril 2008

Crazy aussie (students)

Il fait maintenant entre 14 et 19 degrés la journée, avec des averses de temps en temps et un temps couvert, et j'ai encore vu des étudiants venir en tongs (en anglais c'est thongs, c'est amusant), ça me dépasse...

Ah et je voulais vous faire un quizz sur les japanisation de mots étrangers, mais j'ai été tellement sciée ce matin que je vous donne l'exemple ultime tout de suite ! Contexte : apprendre à demander où se trouvent sur le campus la "kefeteria", ou autre "puuru" (swimming pool, piscine). Un des endroits à trouver s'appelle "éru-éru". Mais qu'est-ce donc que cet oiseau bizarre ? Attention accrochez-vous... c'est le labo de langues, ou Language Lab en anglais, donc LL, donc "éru-éru"... Ils sont incroyables !

29 avril 2008

Le petit béééééébé

Bon, c'est un message famille-famille, mais ma grand-mère a réclamé des photos du petit dernier... Et puis les pitits bébés c'est toujours mignon, non ? Je vous présente donc le dernier-né de la tribu Van de Hoef, Anthony Maximo (âgé de trois semaines sur les photos) !



Admirez le splendide pyjama de travail, cousu dans un t-shirt de sécurité jaune fluo de son pôpa !

Le voici d'ailleurs avec le papa en question :


Et avec sa maman :

N'oublions pas le grand frère Benson (d'un autre papa, mais la même maman) !


Et puis, d'autres petits, vous les avez déjà vus, mais par exemple depuis que Roy marche à quatre pattes et continue à grandir, il a un peu fondu (si si...) :


Et puis Tilly la mignonne, qui me rappelle furieusement ma petite soeur Rébecca quand elle était bébé ! Elle donne l'impression d'avoir déjà une personnalité bien trempée...


27 avril 2008

J'ai déménagé

J'ai déménagé ! Depuis lundi je n'habite plus avec Rieky à Pakenham, mais avec Evelyn, David et leurs trois enfants à Balwyn Nord...
Je ne sais pas pour combien de temps ce sera, une semaine, deux semaines, plus ? Bon, moi j'appelle ca déménager, parce que j'ai pris toutes mes affaires, vous appelleriez peut-être plutôt ça des vacances... Enfin moi j'aime bien ce sentiment de liberté, d''adaptabilité', dont ce dont j'ai besoin tient dans 2 sacs (+ un pour les cours), à bas le superflu mes amis ! (bon, c'est vrai, je suis un peu hypocrite, j'ai tout un tas d'affaires à Marcilly que je vais être contente de retrouver en rentrant... c'est compliqué de vraiment se défaire -émotionellement- de son bazar !)

23 avril 2008

Busy busy busy !

Salut tout le monde ! Bon, je suis désolée, le rythme des messages blogs est assez facile à perdre, et je crois que pour l'instant je l'ai perdu (enfin j'ai quand même maintenu un rythme soutenu pendant 2 mois et demi, vous avouerez que c'est honnête !)... Je suis très occupée, j'ai fini ma grosse dissert, mais j'ai encore du boulot et on se prépare des plans sur la comète avec Anne pour le long week-end de demain ! Aux dernières nouvelles on devait aller camper à Phillip Island, et aller voir la parade des pingouins et tout ça, mais apparement il y a du changement, ça tombe à l'eau mais je ne sais pas pourquoi, et elle a autre chose à me proposer, mais je ne sais pas quoi, je vous écris en l'attendant ! Donc, mystère sur ce que je vais faire ce week-end, mais je vous raconterai !

En attendant j'avais dit que je vous ferai visiter une jolie maison, donc voilà, vous trouverez l'album photo correspondant à l'endroit habituel. Je vous donne le contexte : le trip de Tony et Karrie, c'est d'acheter une (grande, immense) maison tous les 7 ans, de préférence délabrée, pour la remettre en état, en faire quelque chose de bien, la revendre (en ayant habité dedans pendant les 7 ans), et recommencer ! Quand je suis venue il y a 5 ans, j'avais vu "St Germain" (le nom de la propriété), mais ils ne l'avaient que depuis un ou deux ans, donc c'était habitable pour eux, mais le gros des travaux de rénovation/embellissement était encore en cours. C'est une maison coloniale du XIX, et ils ont gardé l'esprit, c'est très bien arrangé ! Par contre ça serait trop grand pour moi... d'ailleurs eux-mêmes (Tony&Karrie et leurs deux filles Sarah et Emma) n'utilisent qu'une moitié de la maison. Chaque chambre a bien sûr sa propre salle de bain, il y a quatre garages (ils ont des sous et la démesure australiennes, et ils sont un peu "show-off", ils aiment bien les gros 4x4, beurk... enfin il y aurait une réfléxion sociologique à faire sur les possesseurs de 4x4 en Australie et en France, ça n'a pas les mêmes implications !). Moi ce que j'aime beaucoup, c'est que le plafond est très haut, et pour allumer les lumières il faut tirer une petite cordelette qui descend du plafond !
La prochaine maison est déjà achetée, et les travaux ont commencés, seulement cette fois... Ils n'ont pas réussi à vendre leur palace ! Il n'y a pas que la maison, ils y a aussi des dépendances (à taille plus humaine), pour loger le régisseur général, et tout le terrain, et ils en voulaient plus de 4 millions de dollars, mais n'ont pas trouvé preneur... Donc ils restent habiter là pendant les deux prochaines années, vont rénover et vendre la nouvelle maison (d'un type complètement différent, un siècle plus tard, avant-garde des année 70, genre sol en béton poli), et puis je suppose recommencer un nouveau cycle ensuite, s'ils arrivent à vendre "St Germain".

18 avril 2008

Mon week-end à Camperdown

Le week-end dernier (de jeudi soir à dimanche midi), j'étais à Camperdown. Camperdown, c'est la campagne : c'est à 2h30 de train (miteux) de Melbourne (centre, ce qui mets Camperdown à bien 4h de Pakenham, où j'habite avec Rieky). Donc, après l'université, jeudi, je suis partie directement vers Melbourne, et à 21h je suis arrivée à Camperdown, où John et Truus m'attendaient, sur le quai de la gare. Bien sûr, comme il faisait nuit, on a juste papoté, et je n'ai rien vu de spécial ce jour-là !
Cependant, le lendemain, vendredi, John et Truus m'ont emenée faire un tour du côté de Port Fairy (sur la mer, un village sympa qui devient de plus en plus le lieu de résidence favori des nouveaux retraités du coin), et de Tower Hill (un parc naturel géré par les aborigènes locaux). J'ai mis les photos sur le site de d'habitude, comme ça je peux vous en mettre plus, et c'est plus pratique et rapide pour moi).
Il faisait très beau le matin, on s'est promenés le long du petit port et on mangé un fish&chips sur le quai, c'était très agréable ! Ensuite on a été voir à quoi ressemble la mer à cet endroit, il y avait deux candidats pour la chair à requins, et un des deux était pluôt très doué, donc on est restés à regarder, et nous aurions pu rester là longtemps, à attendre la prochaine vague, et la prochaine, et la prochaine !...
Enfin bon, nous sommes ensuite allés à Tower Hill. John est resté dans la voiture, avec Truus nous somme grimpées en haut du petit sommet, et à mi-chemin, hop, trois ou quatre kangourous qui sautillent vers nous, n'ayant pas l'air de nous avoir repérées ! C'était trop drôle, ils se sont arrêtés à 2 ou 3 mètres de nous, et puis on rebroussé chemin pour trouver un autre passage sans obstacle... Mais comme les kangourous ont plutôt l'instinct grégaire, ils se déplacent en troupeau, il y en avait plein d'autres, et on a regardé toute la troupe traverser le chemin, c'était trop fort !
Camperdown et Tower Hill se trouvent dans la région des "Lacs et Cratères", ce qui donne un paysage volcanique intéressant, que je n'avais pas rencontré encore jusqu'ici. Le seul problème, vous le verrez sur les photos, c'est que, pour Tower Hill en tous cas, le lac à sec amoche un peu le tout... Il paraît que vous avez plein de pluie, vous ne voulez pas nous en passer un peu ?
Ensuite le temps s'est gâté, il s'est mis à pleuvoir (pas assez pour remplir le lac cependant), mais on a été boire un café, j'ai testé un étrange breuvage, une "araignée", c'est de la limonade avec une boule de glace dedans et une espèce de mousse sur le dessus, et on a partagé un gâteau à la carotte. Bref, fort belle journée !

Le lendemain petit tour dans Camperdown, qui est un village très coquet, avec de vieux bâtiments pleins de caractère, et aux alentours, un grand lac, avec de l'eau dedans cette fois, qui est rebel et ne tient pas entier sur les photos. Enfin c'était très mignon tout ça aussi. J'ai pris un bus pour repartir, le midi il n'y a pas de train, et puis j'étais supposée prendre un train à Geelong, mais re-bus jusqu'à Melbourne en fait, et puis train jusqu'à Pakenham... Ca m'a pris 5 heures pour rentrer !
Enfin bon, ça a été, en repartant je regardais par la vitre, c'était très joli, autour de Camperdown il y a des prés délimités par de petits murs de basalte, et de la pierre volcanique qui affleure, pour une fois ça va bien avec la couleur de l'herbe brûlée ! Et puis j'ai révisé mon japonais, donc je ne pouvais pas m'ennuyer, hein...

15 avril 2008

Ben t'écris pu ?

Bon, vous avez peut-être constaté une baisse de fréquence dans la publication des messages dernièrement... La question favorite de mes proches au bout de deux petits jours sans messages est maintenant "ben t'écris pu sur ton blog ?".
Ca n'en a peut-être pas l'air dans les messages postés jusqu'à présent, mais si vous vous souvenez bien, au départ, le but officiel, c'était d'aller à l'université ! Et figurez-vous qu'ils nous donnent du boulot, ces imbéciles de la fac, même à nous, pauvres étudiants internationaux !
Donc, si j'écris moins sur le blog ces temps-ci, c'est que je suis très occupée à écrire des "essays" (dissertations), et croyez-moi, ça me prend du temps (ce n'est déjà pas facile en français, alors dans ma deuxième langue) !! Heureusement qu'il y a le japonais pour avoir des bonnes notes fastoches (jusqu'ici ça va, mais c'est en train de se corser...).

Enfin bon, promis, je reviens bientôt vous raconter mon week-end à Camperdown, et je vous ferais peut-être visiter une maison coloniale du XIXème renovée, si vous êtes sages.

Le bilan du streettrip

Voilà, j'ai essayé de vous transmettre l'essence de notre semaine magique, notre « streettrip », comme nous l'appelons maintenant.
Pour nous c'est streettrip, et non roadtrip, parce que Anne, pour une raison que j'ignore, sûrement enfouie quelque part dans son passé d'apprenante, a été absolument incapable d'appeler une route « road ». Avec elle, absolument tout, route, rue, piste, chemin, c'est « street » ! Ca m'a un peu déboussolée au début, je cherchais autour de moi, perplexe où était la « rue » dont elle parlait, quand on était au milieu de nulle part, loin de toute ville... mais bon, une fois qu'on a compris le principe, c'est facile, l'anglais d'Anne !

Nous avons parcouru 1859 km (et 200 mètres pour être précise) sur 7 jours, avons eu une chance absolument incroyable, aucune goutte de pluie ou presque, nous avions notre petit coin de ciel bleu qui nous suivait partout... Nous avons rencontré des gens formidables, admiré des paysages fantastiques et incroyablement divers... Des souvenirs impérissables, à coup sûr !

Ai-je besoin de dire après cela à quel point le retour à la réalité fut ardu ? Anne a dû reprendre le bus jusque chez elle, avec tout ses sacs bien lourds sur les épaules, elle a mis une heure à parcourir les 300 mètres qui séparaient la gare de sa maison d'étudiant, elle s'est écroulée sur son lit et a dormi tout habillée ! Et moi, pendant ce temps là, j'errai dans la maison de Rieky, comme hébété, en proie à une phase de profonde déprime (vraiment, je vous assure, c'était très dur), ne sachant que faire, ne voulant rien défaire !

Enfin, c'est le prix pour des souvenirs extraordinaires probablement, ne nous regrettons rien, je crois que le mot qui approxime le mieux ce que nous avons vécu est « fabuleux » !

Et maintenant, si, le matin en allant à l'université, par la vitre du train je ne vois que des banlieues tristounettes, hop, un petit tour de l'esprit et je change le décor, je remplace la grisaille maussade par Sealers Cove ou Paradise Beach...

13 avril 2008

Roadtrip : J+6, la fin...


Bon, c'est vrai, nous ne sommes pas restées longtemps à Jingellic, mais nous avions une « deadline », et voulions être sûres de pouvoir ramener le van à temps (16h dernier carat). Mais même si à 7 heures nous étions reparties, nous avons pu profiter d'Henk et Elma ; ils nous traitées comme des reines, se levant comme nous à 5h30, et nous préparant un petit dèj roboratif, des toast avec « bacon&eggs ». C'était le petit jour quand nous sommes parties, il ne faisait complètement noir, donc on a quand même pu avoir un aperçu du jardin qui permet à Henk de rester en forme, et de Jingellic. Nous étions déjà assez tristes d'être sur la route du retour, mais l'Australie a continué à se plier en quatre pour nous, et nous a offert, à quelques kilomètres de Jingellic, une bonne dizaine de kangourous sur la route ! Il s voulaient traverser, mais il y avait une clôture de l'autre côté, c'était un peu panique à bord (pour les kangourous, nous ça allait) ! Résultat on a roulé avec eux bondissant à nos côtés pendant plusieurs dizaines de mètres ! Et puis, un peu plus loin, il y avait une centaine de cockatoos (des oiseaux tout blanc avec une petite houpette jaune sur la tête) sur la route, et quand on a déboulé et qu'ils se sont tous envolés, c'était magnifique ! Je n'ai pas de photos de tout ça, pour deux raisons : il fallait être drôlement rapide pour prendre les photos et... je conduisais (et oui quand je conduis je préfère garder mes mains sur le volant) ! Enfin bon, voilà, on a fait la route jusqu'à Melbourne presque d'une traite, de plus en plus tristes que ce soit la fin, à mesure que nous approchions du centre... A 13 heures nous étions assez proches, ce ne fut pas si long que nous l'aurions cru. Sur la carte il y avait du vert, quelque part près de Melbourne, un parc, donc on s'est dit, allez, on se fait un dernier parc, pour finir mais... comme pour signifier que le rêve était fini, ce parc s'est avéré être très, très, très, mais alors très moche, tout cramé, et juste en dessus d'énormes lignes électriques... On y a mangé nos pâtes en silence, fait le ménage dans le van, et on est reparties pour la dernière fois... Il y avait beaucoup de monde sur la route, on a tourné en rond pas mal avant de retrouver Braybrook et le lieu où nous devions déposer le van. Nous y sommes arrivées à 15h, dans les temps. Formalités, accomplies, on charge tout notre barda (bien plus qu'à l'aller, puisque vous vous souvenez que nous étions aller chercher toute la bouffe directement à Pakenham avec le van), on arrive à la gare, évidemment comme la magie est finie, un train nous passe sous le nez pendant qu'on prend un ticket, évidemment, une fois à Dandenong on apprend que la ligne jusqu'à Pakenham est en travaux ce week-end, et on doit prendre un bus bondé qui met bien deux fois le temps que met le train... Et il faut encore marcher de la gare jusque chez Rieky, mais on finit par y arriver, rincées, et malgré tout encore sur notre petit nuage... Rieky nous attendait et avait préparé un dinner à la hollandaise (pomme de terre, chou rouge, compote de pomme et côtelettes-comme vous le constatez elle prend très bien soin de moi !), ça nous a un peu réconfortées...

11 avril 2008

Roadtrip : J+5

Bon, je suis actuellement chez Truus et John a Camperdown, et leur ordinosaure est si vieux que, tenez-vous bien, il n’y a meme pas de prise usb (et aussi Windaube 98, un truc du siecle dernier, et l’internet bas debit dis-donc !) ! Donc, meme si j’ai mon portable avec moi, je ne peux point vous taper de messages avec les accents… Mais comme je sais que si j’attends lundi pour poster quelque chose, certain(e)s vont s’impatienter, je vous fait le J+5 aujourd’hui (peux pas poster la carte avec l’itineraire par contre, toujours pour cause d’absence de cle usb !)

Donc, nous voila dans la petite bourgade de Bright, et on se leve de bon matin, vu qu’on voudrait marcher et profiter de ce dernier jour d’aventures veritable (le lendemain nous n’allons que rouler, pour ramener le van a Melbourne avant 16h). Moi je me leve encore plus de bon matin, car Uli, le boulanger allemand, nous a dit qu’il y avait un vrai boulanger-patissier francais a Bright, donc je pars a sa recherché, les papilles en emoi a l’idee de deguster une eventuelle baguette toute fraiche… Mlaheureusement, apparement, le boulanger francais etabli a Bright avait plie boutique juste deux semaines aupavant, et de maudits anglais avaient pris sa place. La perfide Albion est vraiment partout ! Bon, point de baguette, mais enfin des infos de qualite a l’Office de tourisme, ou on apprend qu’entre Mount Buffalo et la Kiewa Valley, il vaut mieux aller au Mount Buffalo. Donc nous y voila parties, c’est un parc national et a l’entrée il faut payer. On s’arrete, et avant toute chose on demande des conseils a la dame au guichet sur meilleures options niveau balades, sachant qu’on voudrait etre reparties a 16h. Plutot qu’une longue, elle nous dirige sur plusieurs petites, et on papote, “ah bon, Anne est allemande?”… “ah mais mon homme est allemand!”, continue-t-elle en allemand, “aber mein Deutsch ist Scheisse”. Et puis au bout d’un moment une voiture arrive derriere nous, qui veut aussi rentrer dans le parc, et la dame du guichet nous dit “allez les filles, filez, vous etes trop sympas, je ne vous fait pas payer !” ! Ca commencait plutot bien, comme vous pouvez le constater ! On a ensuite fait ce qu’on a pu de ce qu’elle nous avait conseille, en commencant par les chutes d’eau (on n’en avait pas encore vu jusque la), puis on est grimpees jusqu’au “Hump” et a la “cathedrale”, des formation rocheuses impressionnante… Je suis un peu decue des photos, ca ne rend pas l’atmosphere tres particuliere qu’il y avait… On a croise peu de gens, après midi il s’est mis a faire froid, quand le soleil est parti et que le vent s’est mis a souffler, le paysage etait tres mineral, et il y avait des forets entieres d’arbres morts, tout blancs… Ca donne une impression de solitude, de bout du monde, je ne sais pas comment decrire, c’est tres special, mais ce n’est pas desagreable ! On a mange (et surtout bu du the bien chaud) au bord du lac, un saut au chalet (construit en 1910 pour heberger, deja, des tourists !), encore quelques points de vus magnifiques, et a 16h30 on est reparties ! Donc, presque pas en retard sur le programme, sauf qu’en redescendant, on s’est arretees encore un peu a Bright, et il n’etait pas loin de 18h quand on a vraiment pris la route de Jingellic (objectif ultime du voyage, pour aller voir Henk et Elma). Anne, qui avait passé beaucoup de temps a tout planifier, m’avait assure que ca devrait aller, après Bright ca devait etre plat… tu parles, on s’est encore tape tout une montagne, a grimper puis a descendre ! Enfin bon, vaille que vaille on a continue, on a fini par quitter le Victoria et entrer en New South Wales, et on a fini par arriver chez Henk et Elma a Presque 21h ! Deux frayeurs en route, on a tue un gros volatile blanc (mais on ne pouvait rien faire, c’etait lui ou nous), et on a failli rouler sur un echidnea, ce qui, Henk et Elma nous l’ont confirme, n’aurait pas ete bon pour nos pneus… On se demandait aussi en route si on allait finir par arriver un jour, et si on allait trouver Jingellic, parce qu’il faisait vraiment tres noir et que pendant des dizaines de kilometres, il n’y avait pas une lumiere alentour ! Elma nous a trouvees “brave” de venir en pleine nuit, ils ne nous attendaient plus !

P.S : si vous cherchez bien, il y a un accent (grave je crois) dans ce message… je n’ai pas reussi a reproduire l’exploit, je crois que c’est word qui l’a mis tout seul ! Et j'ai la flemme de relire, desolee puor les fautes...

7 avril 2008

Roadtrip : J+4

(ma chère Aurore, arrête de te plaindre, ca muscle tes petits neurones (et les miens) le perfide coup du décalage entre le titre des messages et celui des albums photos...)


Allez, hauts les coeurs, la suite de notre voyage ! Cape Conran (4ème jour (ou J+3, haha)) était notre dernière étape de côtes/plage. Ce matin, depuis Orbost, direction les « Alpes Australiennes », par la « Great Alpine Road » ! Au début c'était vert, et non cramé par la sécheresse comme le paysage l'était jusqu'ici, mais ça n'a pas duré longtemps. Vaille que vaille, en se faisant doubler par tous les locaux, on a grimpé la route alpine. Bon, il a fallu un petit temps d'adaptation, surtout pour Anne, qui habite au Lac de Constance, dans les vraies Alpes : le nom du massif est un leurre, il vaut mieux se concentrer sur le terme « australiennes » que sur « Alpes », parce que ça n'a rien à voir avec nos Alpes !

Mais bon, au bout d'un moment on a quand même réussi à se faire à l'idée, et on pu apprécier la beauté du paysage... On s'est arrêtées à l'Office de tourisme d'Oméo (ce petit bled m'a fait penser à un album de Lucky Luck, surement le style des bâtiments, je vous ai mis des photos), et on a réussi à soutirer une ou deux informations utiles au grabataire volontaire qui était de garde. On n'a pas réussi à savoir ce qui serait le mieux comme balade pour le lendemain (nous avions idée de faire une marche de 4 ou 5 heures), mais on a au moins appris que le mieux pour l'après-midi serait de marcher de Mt Hotham à Mt Loch. Donc, grimpette à pattes jusqu'à Mount Loch (1865m). Effectivement, vue absolument magnifique depuis là-haut, et surtout... un silence incroyable, quand le vent tombe ! Je crois n'avoir jamais écouté un silence aussi absolu auparavant, c'était presque bouleversant, en tous cas très reposant, et ça incitait à la méditation (j'aurai bien besoin d'y retourner maintenant !). Bref, époustouflant une fois de plus, on est juste restées assises là-haut à s'emplir de silence, on y serait bien restées des heures... Vers 18h on reprend la route, on s'arrête à Harrietville pour dîner sous un ciel très étoilé – nous étions juste en-dessous de la voie lactée, j'étais abasourdie par le nombre d'étoiles visibles, et Anne, qui est versée astronomie, m'a expliqué qu'effectivement on en voyait probablement plus ici qu'en Europe (j'ai oublié la raison). Nous avons continué jusqu'à Bright, et y avons passé la nuit.

Coeur à réparer (puis à prendre ?)

Parents, famille, amis, connaissances proches ou lointaines (lecteurs anonymes s'il y en a, passez votre chemin, ce qui va suivre n'a que peu d'intérêt pour vous), vous attendrez un peu pour la suite de notre formidable roadtrip, j'ai une triste nouvelle a vous annoncer :

Dimitri et moi ne sommes plus ensemble.

Il vaut mieux que vous le sachiez, ca fait environ une semaine, plus ou moins depuis le 1er avril (et non, malheureusement ce n'est pas une blague).

Je ne doute pas que certains d'entre vous voudront tenter de me soutenir dans cette phase un peu délicate, je voudrais vous faire remarquer que oui, c'est mon premier chagrin d'amour, et après plus de trois ans et demi c'est assez difficile, donc les dernières choses que j'aie envie d'entendre sont les traditionnels « allez, ce n'était que le premier » et autres « un de perdu, dix de retrouvés !». Pour moi c'était LE premier, et il le restera toujours (ben oui, forcément), et pour l'instant c'est « un de perdu, un de perdu », et même « Dimitri de perdu, Dimitri de perdu »... Mais bon, je vous fais confiance, vous saurez faire preuve de tact (vous avez presque tous eu mon âge, et presque tous vous avez déjà dû en passer par là)...

4 avril 2008

Roadtrip : J+3


De bon matin, un petite douche bien chaude dans les sanitaires publics (qui l'eût cru ?), impeccable pour se réveiller. On avait vu sur le lac, c'était très bien. On prend notre temps pour se préparer un petit déjeuner qu'on aurait jamais cru manger pendant notre voyage, mais que Uli a rendu possible : deux croissants chacune ! On a même trouvé une technique pour les réchauffer (sur la bouilloire, merci Papa pour l'inspiration, si tu ne réchauffais pas tout et n'importe quoi sur le couvercle des casseroles je n'y aurai peut-être pas pensé ;-) ), donc des croissants et un thé bien chaud, avec une vue superbe, c'est parfait pour commencer la journée !

J'étais d'ailleurs tellement détendue que quand j'ai pris le volant et que j'ai tournée pour sortir du parking, j'ai commencé par rouler à droite (j'ai fait très peur à la voiture qui est arrivée en face peu de temps après) ! Bon, en roulant à gauche on a réussi à atteindre Lakes Entrance. C'est un peu compliqué à expliquer, je vais essayer de faire simple : 90 Mile Beach dont je vous ai parlé hier est juste une petite bande de terre ; derrière elle il y a tout un système de lacs, les plus grands d'Australie je crois, ou de Victoria au moins. Et ces lacs sont reliés à la mer (ils ne l'étaient pas au début il me semble, le chennal est artificiel, mais je n'ai pas tout compris il faut que j'investigue la question), ce qui fait que là où la mer et les lacs sont en contact, il y a une ville appellée « l'entrée des lacs », Lakes Entrance. Il faut vraiment que j'aille faire un tour sur internet à propos de ça, parce que j'aimerais bien savoir si l'eau des lacs est vraiment douce ou si elle est plus salée que la normale, enfin comment ça marche tout ça (non, pas de gros panneau explicatif nulle part, en Australie quand on est touriste on a le droit d'admirer le paysage mais on n'a pas de réponse à ses questions !).

Après ça on a continué à longer la côte, et on est arrivées à Cape Conran. C'était absolument fabuleux, je pense que c'est là que j'ai pris les photos qui restituent le mieux l'ambiance du lieu, jetez un coup d'oeil et dites-moi ce que ça donne pour vous, c'est peut-être lié à mon expérience là-bas mais moi je les trouve magnifiques ! Bon ensuite petite balade, on a discuté avec des Roumains qui pêchaient sur la page, et ils nous ont donné deux poissons tous frais pêchés pour le repas du soir (et même tués et vidés, vu qu'on était pas très sûres de nous là-dessus...). On est parties cuisiner ça (pas trop tard, la nuit tombe vite) et c'est ce soir là qu'on a eu notre seule expérience « malheureuse » de notre voyage : on pensait manger et dormir dans le petit parking pour caravane dans la forêt qui surplombe la plage, mais quand on préparait le repas, un type bizarre est venu rôder autour de nous, et quand il s'est arrêté (en voiture) à notre niveau, la première question qu'ils nous a posée fut : « Vous dormez là ce soir les filles ? »... Bon avec la nuit qui tombait, toutes seules dans la forêt, et ce type bizarre, on n'était pas rassurées, et quand il a fait vraiment nuit noire (à 8h !), on était carrément terrifiées, donc on a vite tout rangé, on a mangé notre poisson frais (très bon au demeurant, et notez que quand c'est un poisson qui vient de la mer, il n'y a pas besoin de sel (on n'en avait pas !) ) dans la voiture, et on est parties en vérifiant que personne ne nous suivait ! Ma Maman m'avait dit avant de partir de suivre notre instinct, et bien notre instinct nous a dit de ne pas rester là, et d'aller dormir sous un lampadaire dans la ville la plus proche, c'est donc ce qu'on a fait, et tout s'est bien terminé. Ce qui nous a fait flipper aussi, c'est une coincidence bizarre : depuis le début les gens nous adressaient gentiment la parole, les touristes sans le sou ça attire la sympathie, et le matin même, dans les toilettes de Paynesville, une dame nous avait posé des questions du genre « alors vous venez d'où ? et vous vous faites un petit roadtrip ? ah oui c'est bien, ça... » Et elle avait fini par « bon ben les filles, profitez bien, parlez aux australiens sympas, mais faites attention aux hommes bizarres, il y en a aussi... ». C'était assez étrange, et un peu inquiétant, de recevoir un tel avertissement (le seul qu'on ait eu dans notre voyage), et d'avoir affaire à un type bizarre le soir même (le seul aussi !)... La dame des toilettes était-elle une sorcière ?

3 avril 2008

Roadtrip : J+2


Après avoir lu les panneaux racontant la vie de Lasseter, le héros de Foster, chercheur d'or bourré d'idées mais malheureux en affaires, et après avoir appris que Foster et ses environs se sont développés parce qu'il y avait de l'or (3 tonnes extraites en 8 ans, au tout début du siècle dernier), nous reprenons la route, direction 90 Mile Beach, une très très très, très très très longue plage comme son nom l'indique. Nous décidons d'aller voir à quoi elle ressemble au niveau de Paradise Beach, vu que c'est un bien joli nom. Il y a un camping gratuit à Paradise Beach, et des gens très sympas qui y passent leurs vacances. Sur la plage on a par exemple discuté avec Dawn, une retraitée qui pêchait pour la première fois seule (vu que si elle vient s'intéresser quand son mari pêche, il devient « grumpy » (grognon) et l'envoie bouler). Elle et son mari ont une petite caravane, et pensaient longer la côte pendant leur vacances, mais ils se sont d'abord arrêtés à Paradise Beach, et y étaient depuis 1 mois quand nous sommes passées par là ! Ils ont découvert que les gens dans les campings sont beaucoup plus sympas que les gens des « caravan parks » où ils s'arrêtent d'habitude, et ont appris plein de choses sur ce qui est nécessaire/superflu pour camper dans un tel lieu !

(Ah, un petit mot de plus sur le camping, et plus précisement sur les toilettes : que croyez-vous que ça donne, les toilettes dans un camping gratuit au bord de la page en Australie ? Deux gros trou, avec une lunette de wc sur chaque, et une cabane en bois autour ! Et il y marqué « please close the lid », parce que ce n'est pas mal du tout comme toilettes, mais si on ne ferme pas le couvercle, ça ne sent pas très bon ! Il y a ce système partout dans les parcs nationaux, la cabane en bois s'intègre très bien au décor, et c'est le détail pratique qui m'a fasciné partout où on est allées, il y avait TOUJOURS du papier dans les toilettes (mais qui donc vient mettre régulièrement du papier dans des toilettes « nature » perdues au bout du monde ?? ). Bref, parenthèse refermée :)

Déjeuner sur la plage, puis reprend la route, quelle direction, on n'est pas trop sûres, on ne sait pas où on veut dormir ce soir. A 10 km de Bairnsdale, Anne me dit que la seule personne avec qui elle a un lien en Australie vit à Bairnsdale, c'est le frère du meilleur ami de sa tante ou quelque chose comme ça, et elle a son adresse. Il me paraît évident qu'il nous faut tenter le coup ! On s'arrête donc à Bairnsdale, on se fait aider par les locaux pour trouver la rue, et on débarque chez Uli et sa femme ! Uli (pour Ulrich) vient du Nord de l'Allemagne, avec sa femme ils font des gâteaux qu'ils vendent sur les marchés, ainsi que des commandes spéciales pour les anniversaires, mariages etc. Donc on a débarqué comme ça, chez eux, sans prévenir et avec une excuse un peu tirée par les cheveux... Mais ça s'est très bien passé ! Ils ont été un peu surpris, mais très vite très amicaux, nous ont donné des conseils sur où passer la nuit etc (la femme d'Uli croyait dur comme fer qu'on dormait dans les campings-caravaning, elle en a même appelé pour nous, c'était gentil de sa part mais ce n'était pas notre truc !), et comme on a parlé spécialités nationales et mal du pays en ce domaine, nous somme reparties avec des croissants pour moi, et du pain allemand pour Anne (qui apparement lui manquait vraiment beaucoup !). Ils nous ont invitées à revenir (enfin surtout Anne, c'est elle qui a la connexion), bref, impeccable ! Ensuite on est allées à Paynesville, on a pris le ferry au crépuscule pour Raymond Island où on a vu des koalas. Attention, ça n'est pas la grande traversée : Raymond Island est une île sur un lac, et la traversée prends bien, ouh là, 3 minutes ? On pourrait traverser à la nage ! C'est le seul moment du voyage où quelques gouttes de pluie ont touché nos têtes, et ça tombe bien, comme ça j'ai enfin pu trouver un utilité véritable à mon chapeau en peau de kangourou (voyez les photos) ! Enfin, comme si ce n'était pas une assez bonne journée, on s'est offert un Fish&Chips à l'hôtel du coin, pas touristique pour un sou, très couleur locale, c'était très bon et super !

(vous savez aller trouver les photos maintenant je suppose, c'est toujours à droite !)

2 avril 2008

Roadtrip : J+1

Donc, levée de bon matin (enfin pas trop quand même), après un petit-dèj à base de gâteaux confectionnés par nous-mêmes le week-end précédent, nous voilà parties, vers 9h30, pour Sealers Cove. Le temps était mencaçant le matin, avec de gros nuages gris, mais nous n'avons pas eu une goutte de pluie, et on a même eu droit à du soleil !

La balade fut absolument magnifique : sur 10 km de sentier dans les collines (Anne, qui vit dans les Alpes, refuse d'appeler ça des montagnes !), on a bien 6 paysages et environnements complètement différents, c'est magnifique ! On a mis 2h30 à l'aller, mais après 40 minutes ça ne fait plus ou moins que descendre. Enfin après un passerelle en bois de plusieurs kilomètres, on arrive à la plage de Sealers Cove, et c'est splendide ! C'est très proche de l'idée que je me faisais de la plage dans « Lord of the Flies » (Sa Majesté des mouches), de William Golding (et non Lord Byron, je ne sais pas de quel recoin de ma tete il sort celui-la), c'en était presque troublant ! Pour ceux qui ne connaissent pas, ça raconte l'histoire d'un groupe d'enfants rescapés d'un naufrage et qui doit survivre, le décor c'est plage et derrière collines.

On a mangé là, tranquilles, on a pris des photos, et en reprenant le chemin du retour, on s'est rendue compte que la rivère qu'on avait passée un peu avant d'arriver communique avec la mer, et que quand la marée monte, la rivière se matérialise sur la plage ! On a eu de la chance, on est partie juste à temps, en sautant de pierres en pierres on est passées de l'autre côté sans se faire mouiller, mais en revenant on a lu les panneaux sur la balade, et le niveau de l'eau peut monter jusqu'à 2 mètres ! Enfin bon, tout allait bien, 3 heures de marche pour le retour, on a pris une douche bien chaude au camping, puis en roulant pour sortir du parc, on s'est dit que, quand même, ce petit point de vue sur le bas-côté ferait un magnifique endroit pour le repas du soir, donc on a sorti le réchaud !

D'ailleurs c'est ce soir là que nous avons commencé notre série de photos intitulées « Great Spots to Have Lunch/Dinner/Breakfast/a Snack » (super endroits pour petit-déjeuner/déjeuner/dîner/goûter) – « Great Spots to Eat » quoi. On a aussi une série « Great Spots to Pee », (super endroits pour faire pipi), mais celle-là elle est confidentielle !

Donc, on mange nos pâtes dans un cadre superbe, on assiste au coucher de soleil, et on repart. Mais ce n'est pas fini ! En route, on voit plusieurs voitures de visiteurs qui repartent, comme nous, arrêtées sur le bas-côté : il y a un petit champs plein de kangourous ! Ils ne sont pas bien farouches ceux-là, on a pu les approcher de vraiment très près ! Et ça me fait marrer à chaque fois de les voir sauter, doing doing doing, c'est terrible ! Voilà après tout ça on a finalement réussi à avancer un petit peu, et on s'est arrêtées pour la nuit à Foster, ce fut très tranquille.


Je vous ai fait un petit récapitulatif de notre parcours jusqu'ici, pour vous donner une idée (désolée si ce n'est pas assez gros, je ne peux pas vraiment faire mieux) :


Et pour retrouver les photos correspondantes, il faut aller cliquer à droites sur « Mes photos c'est par ici » !

1 avril 2008

Encartade

J'ai pensé passer au vert, pour flatter ma fibre écolo ;-), vous en pensez quoi ?

Roadtrip : jour J

Vous allez lire ce message, et vous demander : « Mais où sont les photos ? Elle a bien dû en prendre quelques unes quand même ! ». Oui ! Et je vous les montre, si vous cliquez là (Album Photo) ! Enfin je vous conseille de lire d'abord, comme ça vous saurez ce que vous verrez !

Commençons par le début : le van que nous avions réservé était à retirer dans une banlieue ouest de Melbourne, Braybrook, pas vraiment facile d'accès depuis Pakenham, d'autant que c'était le lundi de Pâques, jour férié. Mais comme on avait vraiment très envie de vivre cette aventure, sachant que le bureau ouvrait à 8h, nous nous sommes levées à 5h30, avons pris le train de 6h10, couru entre deux plateformes à Flinders Street (la gare centrale de Melbourne, si vous vous souvenez) pour sauter dans un autre train, marché une bonne demi-heure, et somme finalement arrivées vers 8h40 au QG de « Backpacker ». La même firme loue aussi les camping-cars Britz (un peu plus chers) et Maui (le grand luxe). Bon nous on est de pauvres étudiantes, alors on avait juste le van le moins cher (c'était le dernier disponible sur cette période, on a eu chaud aux porte-monnaies !), dans la branche pour hippies, « backpacker ». Petit point linguistic, "backpack" c'est "sac-à-dos", et si vous parcourez le monde sac-au-dos vous êtes donc un "backpacker". Ca nous convenait tout à fait.

Formalités d'usage, puis on découvre qu'en fait notre van, qu'on croyait seulement pourvu d'un lit, d'un genre d'évier, d'une glacière et d'un réchaud à gaz, est également fourni avec assiettes, couverts, tupperwares, tasses, bouilloires, casseroles, torchons et tout le tintouin, mais aussi duvets, serviettes de toilettes et oreillers ! Le grand luxe quoi, on avait préparé tout un barda pour rien, tant mieux, ca fera moins à ramener quand il nous faudra rentrer à pied jusqu'à la gare !

Donc voilà, 9h45 on a notre van, je me mets au volant (à droite), je passe les vitesses de la main gauche (les pédales sont dans le même sens, ouf !), mais j'ai l'habitude car quand ma mère téléphone au volant (bouhouhou c'est vilain ça Maman !), si je suis à côté je lui passe les vitesses parfois ! Cahin-caha, mais sans caler, on parvient à traverser Melbourne sans avoir à payer (il y a des péages urbains), et on arrive à Pakenham, hop, on jette toutes nos affaires dans le van, et c'est parti !
Cette fois c'est au tour d'Anne de s'essayer à la conduite à gauche, elle conduit des diesels seulement donc c'est un peu difficile au début, mais au bout d'un moment tout va bien.
Premier arrêt, Poowong ! C'est là que Tante Bep habite, elle travaille au magasin d'Antiquités local ce lundi, on s'arrête juste pour lui faire un petit coucou. Surprise, nous avons droit à des lapins en chocolat pour Pâques ! Elle m'a aussi donné une torche, qui nous sera bien utile par la suite.

Ensuite on reprends la route, et on file vers le « Prom », « Wilson's Promontory National Park ». On découvre à l'entrée que si, il y a de la place pour camper une nuit à l'intérieur du parc –tout le monde nous avait juré que ce serait plein à craquer la semaine de Pâques quand nous avion parlé de nos intentions-, donc on paye, et on entre dans le « Prom »... Tout de suite c'est assez magique, les vue magnifiques, ; on s'arrête d'abord à Whisky Beach, puis à Squeaky Beach (elle s'appelle comme ça parce que le sable est spécial, et quand on marche pieds nus dessus, ça grince : « squeak, squeak, squeak »!), et quand le soleil s'en va on pars trouver le camping, on se déniche un petit coin correct, et on teste la bouteille de gaz, qui aide à nous préparer un petit plat chaud bien agréable. Pour le lendemain on a prévu une longue marche, et de toutes façons il fait nuit tôt, à 20 h il fait déjà tout noir, donc au lit pas très tard !